C'est ce qui m'inquiétait le plus avant notre départ en Inde, j'avais aussi trop lu et entendu trop de choses sur le sujet, ce qui a fini par être complètement anxiogène. Les premiers jours de notre arrivée, j'étais très attentive au nettoyage des mains des enfants, au nettoyage des dents, des biberons et tétines à l'eau filtrée. Je stressais à l'idée qu'un des enfants garde la bouche ouverte sous la douche ou boive l'eau du robinet. Ce stress n'a pas duré longtemps car j'étais bien trop occupée par la quantité de choses que j'avais à faire. Olivier marchait encore à quatre pattes, il se traînait par terre et mettait à la bouche tout ce qu'il trouvait, il était impossible de le préserver de tout. Très vite nous avons donc repris nos habitudes du nettoyage des dents, biberons et tétines à l'eau du robinet, c'est tellement plus simple! Finalement les enfants gardent les mêmes règles d'hygiène qu'en France, ils n'ont juste pas le droit de boire l'eau du robinet.
En ce qui concerne la dengue, les enfants ont vite compris à quel point il était important de se protéger des moustiques, toutes les informations sur le sujet circulant très bien entre copains dans la cour d'école. En période de présence de moustiques, ils ont l'habitude de se tartiner d'Odomos (crème anti-moustiques indienne) dès la sortie du lit et l'après-midi dès le retour de l'école. Ils m'ont aussi très vite réclamés de leur acheter des patchs anti-moustiques (pastilles de couleur bleue ou jaune que l'on colle sur le vêtement) pour faire comme les copains à l'école, c'est la grande mode dans la cour de récré, ce n'est pas du tout efficace et ça sent très fort la citronnelle. C'est ainsi que l'on sent la présence d'enfants d'expatriés avant de les voir! Des petits malins chez les maternelles s'amusent à décoller les patchs des autres enfants, ce qui provoquent des colères et pleurs chez la victime qui se plaint en criant:" Je vais me faire piquer par les moustiques et je vais mourir!!!!". Ils connaissent tous aussi un copain ou une copine qui a été très malade à cause de la dengue voire hospitalisé. Il en résulte de tout ceci qu'ils ont une bonne connaissance des manières de se protéger et une grande peur des moustiques. D'ailleurs en ce moment il n'y a pas de moustiques car il fait trop chaud et sec et c'est un vrai bonheur de ne pas avoir à s'en soucier.
Les enfants n'ont pas été beaucoup malades cette année, il y a eu le virus grippal du mois de décembre (un classique), quelques fièvres qui n'ont durées qu'un jour ou deux et quelques petites gastro-entérites incontournables dans ce pays.
Pour prendre rendez-vous avec notre médecin, je lui envoie un sms, il me répond 5 minutes plus tard en me posant quelques questions, je réponds, il me renvoie un sms me proposant un rendez-vous dans l'heure. Sa salle d'attente est une vraie aire de jeux débordant de jouets, il y a même des dessins animés qui passent en boucle. Les enfants entrent dans le cabinet uniquement pour l'auscultation puis ils peuvent retourner jouer, le médecin distribue des stickers aux enfants, c'est sympa et détendue comme ambiance, bien loin de nos cabinets médicaux bien pompeux. Le médecin prend le temps de nous expliquer longuement le diagnostic, puis son choix de ne pas donner de médicaments et note tous ses conseils sur une ordonnance. De retour à la maison, soit 15 minutes plus tard nous recevons un e-mail du médecin qui est en fait une sorte de cours sur la gastro-entérite. Il explique à quel moment il faut s'inquiéter des diarrhées chez le jeune enfant, quels sont les signes de la déshydratation, comment hydrater l'enfant et avec quel liquide (l'eau de noix de coco est la plus recommandée), les raisons de s'inquiéter des vomissements. Il conseille de ne pas donner à manger à l'enfant pendant la période des vomissements (entre 12 et 24h) et comme c'est assez difficile pour les indiens de comprendre ceci, il insiste en précisant que "pas de nourriture signifie: pas de pain, pas de fruits, pas de bananes, pas de soupe, pas de biscuits, pas de riz, pas de crackers"!. Il insiste à plusieurs reprise sur le fait de "NE JAMAIS FORCER UN ENFANT A MANGER" et "NE PAS MANGER OU BOIRE DEVANT UN ENFANT CAR C'EST UNE FORME DE TORTURE POUR LUI", ça m'a bien fait rire mais quand on sait que les indiens ne peuvent s'empêcher de donner à manger à leurs enfants à toute heure, on comprend mieux cette insistance.
Le médecin explique aussi qu'il ne prescrit pas de médicaments les premiers jours, il n'en prescrira que s' il y a plusieurs signes inquiétants et uniquement après avoir eu les résultats d'analyses de selles, pour donner le médicament le plus adapté. Et, si c'est le cas, pour nous éviter une consultation il nous indique la marche à suivre pour faire ces analyses, l'adresse du laboratoire, les heures d'ouverture...
Si j'ai besoin d'un conseil, c'est arrivé un jour où Olivier avait une conjonctivite, j'envoie un sms et cinq minutes plus tard le médecin me répond en me donnant le nom du médicament dont il a besoin. Je n'ai plus qu'à aller à la pharmacie avec mon téléphone.
En ce qui concerne la dengue, les enfants ont vite compris à quel point il était important de se protéger des moustiques, toutes les informations sur le sujet circulant très bien entre copains dans la cour d'école. En période de présence de moustiques, ils ont l'habitude de se tartiner d'Odomos (crème anti-moustiques indienne) dès la sortie du lit et l'après-midi dès le retour de l'école. Ils m'ont aussi très vite réclamés de leur acheter des patchs anti-moustiques (pastilles de couleur bleue ou jaune que l'on colle sur le vêtement) pour faire comme les copains à l'école, c'est la grande mode dans la cour de récré, ce n'est pas du tout efficace et ça sent très fort la citronnelle. C'est ainsi que l'on sent la présence d'enfants d'expatriés avant de les voir! Des petits malins chez les maternelles s'amusent à décoller les patchs des autres enfants, ce qui provoquent des colères et pleurs chez la victime qui se plaint en criant:" Je vais me faire piquer par les moustiques et je vais mourir!!!!". Ils connaissent tous aussi un copain ou une copine qui a été très malade à cause de la dengue voire hospitalisé. Il en résulte de tout ceci qu'ils ont une bonne connaissance des manières de se protéger et une grande peur des moustiques. D'ailleurs en ce moment il n'y a pas de moustiques car il fait trop chaud et sec et c'est un vrai bonheur de ne pas avoir à s'en soucier.
Les enfants n'ont pas été beaucoup malades cette année, il y a eu le virus grippal du mois de décembre (un classique), quelques fièvres qui n'ont durées qu'un jour ou deux et quelques petites gastro-entérites incontournables dans ce pays.
Pour prendre rendez-vous avec notre médecin, je lui envoie un sms, il me répond 5 minutes plus tard en me posant quelques questions, je réponds, il me renvoie un sms me proposant un rendez-vous dans l'heure. Sa salle d'attente est une vraie aire de jeux débordant de jouets, il y a même des dessins animés qui passent en boucle. Les enfants entrent dans le cabinet uniquement pour l'auscultation puis ils peuvent retourner jouer, le médecin distribue des stickers aux enfants, c'est sympa et détendue comme ambiance, bien loin de nos cabinets médicaux bien pompeux. Le médecin prend le temps de nous expliquer longuement le diagnostic, puis son choix de ne pas donner de médicaments et note tous ses conseils sur une ordonnance. De retour à la maison, soit 15 minutes plus tard nous recevons un e-mail du médecin qui est en fait une sorte de cours sur la gastro-entérite. Il explique à quel moment il faut s'inquiéter des diarrhées chez le jeune enfant, quels sont les signes de la déshydratation, comment hydrater l'enfant et avec quel liquide (l'eau de noix de coco est la plus recommandée), les raisons de s'inquiéter des vomissements. Il conseille de ne pas donner à manger à l'enfant pendant la période des vomissements (entre 12 et 24h) et comme c'est assez difficile pour les indiens de comprendre ceci, il insiste en précisant que "pas de nourriture signifie: pas de pain, pas de fruits, pas de bananes, pas de soupe, pas de biscuits, pas de riz, pas de crackers"!. Il insiste à plusieurs reprise sur le fait de "NE JAMAIS FORCER UN ENFANT A MANGER" et "NE PAS MANGER OU BOIRE DEVANT UN ENFANT CAR C'EST UNE FORME DE TORTURE POUR LUI", ça m'a bien fait rire mais quand on sait que les indiens ne peuvent s'empêcher de donner à manger à leurs enfants à toute heure, on comprend mieux cette insistance.
Le médecin explique aussi qu'il ne prescrit pas de médicaments les premiers jours, il n'en prescrira que s' il y a plusieurs signes inquiétants et uniquement après avoir eu les résultats d'analyses de selles, pour donner le médicament le plus adapté. Et, si c'est le cas, pour nous éviter une consultation il nous indique la marche à suivre pour faire ces analyses, l'adresse du laboratoire, les heures d'ouverture...
Si j'ai besoin d'un conseil, c'est arrivé un jour où Olivier avait une conjonctivite, j'envoie un sms et cinq minutes plus tard le médecin me répond en me donnant le nom du médicament dont il a besoin. Je n'ai plus qu'à aller à la pharmacie avec mon téléphone.
Efficace ce médecin !
RépondreSupprimerIl consulte aussi à distance pour les personnes vivant en France ? ;-)
Il y a bien des médecins qui proposent des suivis par skype alors pourquoi pas un petit sms???????
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