Olivier a vite appris à dire bonjour de la main, il faut dire qu'il a été très sollicité par les indiens. Dans la voiture dès qu'on est à l'arrêt, nos voisins d'embouteillage font de grand coucou à Olivier, parfois ce sont même plusieurs personnes dans les bus, les policiers aussi sont de la partie. Olivier s'en amuse beaucoup tout en ayant une préférence pour les chauffeurs de rickshaws et leurs passagers.
Dès qu'on sort quelque part, des gens viennent saluer nos enfants, dans les parcs les mères viennent vers nous pour que les enfants se serrent la main et jouent ensemble. Olivier maîtrise donc parfaitement le "shake hand" et il est très sociable.
Par contre, pour ce qui est de la tenue à table c'est une autre histoire, je m'évertue en ce moment à lui apprendre à manger avec une cuiller ou une fourchette, mais Olivier ne souhaite manger qu'à pleine main et seul. C'est un vrai désastre et tous les jours j'entends dire:" Olivier si tu étais indien tu pourrais manger avec les doigts!", et là je suis assez contente que son niveau de compréhension de l'anglais soit finalement assez limité!
En ce qui concerne l'habillement, voyant dans la rue une grande diversité dans la manière de s'habiller je me suis sentie très libre pour habiller les enfants. Mais je me suis faite rappeler à l'ordre plusieurs fois, nous vivons dans un pays où le système des castes reste très présent même s'il a été aboli dans la Constitution, un pays où il faut respecter les codes et où chacun doit rester à sa place. C'est ainsi que j'ai choqué notre maid un jour où j'étais en retard pour aller à l'école, Olivier venant de se réveiller et refusant de quitter mes bras, je m'apprêtais à partir avec le bébé en couche, avec un simple T.shirt et sans chaussure. Elle m'a fait comprendre que je ne pouvais pas le sortir comme ça, qu'il devait absolument mettre un short et des chaussures, que les enfants cul-nu et sans chaussures ça concernait les enfants des rues, pas les nôtres! Il en est de même lorsqu'il y a une tâche sur un vêtement des enfants, il faut tout de suite le changer même si ça va se reproduire 4 fois par jour dans le cas d'Olivier.
Quant à Mélanie, elle court très vite pour échapper à la brosse à cheveux et aux barrettes et élastiques que Manju et Sabeetha cherchent à lui mettre, et à ce jeu-là elle est très forte! Car, là aussi il est inconcevable pour ces dames que notre petite fille puisse sortir avec les cheveux en broussaille. Il suffit de regarder les sorties d'école pour s'apercevoir que les filles indiennes sont toujours très bien coiffées, les cheveux bien tirés sans une mèche qui dépasse ou les cheveux parfaitement coupés au carré.
Les indiens adorent les enfants, ils sont très bien accueillis de partout, ils leur pincent les joues, envoient des flying kiss, les prennent en photos et ... leur donnent quelque chose à manger. Mais il y a une chose que les indiens n'aiment pas du tout, c'est quand un enfant pleure, ils veulent toujours savoir pourquoi et ils sont prêts à tout pour que les larmes cessent. Ils cèdent à tous leurs caprices, prêtent leur téléphone portable au risque de le voir voler, se mettent à faire le pitre ce qui généralement énerve encore plus l'enfant et par la même occasion la mère. Parfois, j'en ai marre de devoir justifier les larmes d'Olivier, de devoir expliquer qu'il est fatigué, énervé ou qu'il fait un caprice, qu'il a besoin de calme et qu'il suffit de le laisser pleurer et d'attendre pour que tout aille mieux. Alors, bien sûr je passe pour une tortionnaire!
Ce qui choque aussi les indiens, c'est quand nous attachons nos enfants à leur siège-auto, surtout si l'enfant pleure à ce moment-là. Ce qu'ils voient, c'est que nous attachons nos enfants pas le fait que ce soit pour leur sécurité, parce qu'en Inde, ils sont en famille sur une moto, sans casque, les enfants se déplacent librement dans les voitures, à l'arrière comme à l'avant.
Dès qu'on sort quelque part, des gens viennent saluer nos enfants, dans les parcs les mères viennent vers nous pour que les enfants se serrent la main et jouent ensemble. Olivier maîtrise donc parfaitement le "shake hand" et il est très sociable.
Par contre, pour ce qui est de la tenue à table c'est une autre histoire, je m'évertue en ce moment à lui apprendre à manger avec une cuiller ou une fourchette, mais Olivier ne souhaite manger qu'à pleine main et seul. C'est un vrai désastre et tous les jours j'entends dire:" Olivier si tu étais indien tu pourrais manger avec les doigts!", et là je suis assez contente que son niveau de compréhension de l'anglais soit finalement assez limité!
En ce qui concerne l'habillement, voyant dans la rue une grande diversité dans la manière de s'habiller je me suis sentie très libre pour habiller les enfants. Mais je me suis faite rappeler à l'ordre plusieurs fois, nous vivons dans un pays où le système des castes reste très présent même s'il a été aboli dans la Constitution, un pays où il faut respecter les codes et où chacun doit rester à sa place. C'est ainsi que j'ai choqué notre maid un jour où j'étais en retard pour aller à l'école, Olivier venant de se réveiller et refusant de quitter mes bras, je m'apprêtais à partir avec le bébé en couche, avec un simple T.shirt et sans chaussure. Elle m'a fait comprendre que je ne pouvais pas le sortir comme ça, qu'il devait absolument mettre un short et des chaussures, que les enfants cul-nu et sans chaussures ça concernait les enfants des rues, pas les nôtres! Il en est de même lorsqu'il y a une tâche sur un vêtement des enfants, il faut tout de suite le changer même si ça va se reproduire 4 fois par jour dans le cas d'Olivier.
Quant à Mélanie, elle court très vite pour échapper à la brosse à cheveux et aux barrettes et élastiques que Manju et Sabeetha cherchent à lui mettre, et à ce jeu-là elle est très forte! Car, là aussi il est inconcevable pour ces dames que notre petite fille puisse sortir avec les cheveux en broussaille. Il suffit de regarder les sorties d'école pour s'apercevoir que les filles indiennes sont toujours très bien coiffées, les cheveux bien tirés sans une mèche qui dépasse ou les cheveux parfaitement coupés au carré.
Les indiens adorent les enfants, ils sont très bien accueillis de partout, ils leur pincent les joues, envoient des flying kiss, les prennent en photos et ... leur donnent quelque chose à manger. Mais il y a une chose que les indiens n'aiment pas du tout, c'est quand un enfant pleure, ils veulent toujours savoir pourquoi et ils sont prêts à tout pour que les larmes cessent. Ils cèdent à tous leurs caprices, prêtent leur téléphone portable au risque de le voir voler, se mettent à faire le pitre ce qui généralement énerve encore plus l'enfant et par la même occasion la mère. Parfois, j'en ai marre de devoir justifier les larmes d'Olivier, de devoir expliquer qu'il est fatigué, énervé ou qu'il fait un caprice, qu'il a besoin de calme et qu'il suffit de le laisser pleurer et d'attendre pour que tout aille mieux. Alors, bien sûr je passe pour une tortionnaire!
Ce qui choque aussi les indiens, c'est quand nous attachons nos enfants à leur siège-auto, surtout si l'enfant pleure à ce moment-là. Ce qu'ils voient, c'est que nous attachons nos enfants pas le fait que ce soit pour leur sécurité, parce qu'en Inde, ils sont en famille sur une moto, sans casque, les enfants se déplacent librement dans les voitures, à l'arrière comme à l'avant.
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