Manju et Sabeetha ont pensé qu'il y avait peut-être une chance d'éduquer Olivier à la cuisine indienne, et qu'il y en aurait au moins un dans cette famille qui pourrait avaler un dahl bien épicé. Olivier étant à l'âge où la curiosité à propos de la nourriture est à son maximum, c'était donc le moment idéal. Effectivement ça a bien marché, chaque jour il avait droit à son plat épicé donné à coup de cuillers rapides et accompagné de yaourt et d'eau pour éteindre le feu. Olivier paraissait plutôt heureux de ces nouvelles sensations piquantes et était toujours partant pour tout essayer. Même pour son goûter, il a régulièrement droit à un plat de légumes épicés, brocolis, oignons et autres.
Le résultat est assez surprenant, car il est arrivé qu'il mange trois fois d'un plat goulument, et quand vient le tour de Mélanie et Lucien de manger, ils trouvent ça trop épicé, impossible à manger. Alors j'avance l'argument "mais Olivier en a mangé trois fois, vous exagérez!", ce à quoi Lucien me répond "Allez, essayes toi, on verra..." et je dois bien souvent reconnaître que c'est vrai, c'est immangeable, ça pique, ça brûle, ça m'arrache le gosier et ça me fait pleurer!
J'ai quand même dû expliquer à Manju et Sabeetha que nous donnons à nos enfants 4 repas par jour à heures à peu près fixes, et absolument rien entre ces repas. Car pour ces dames, tout était une occasion de donner quelque chose à manger à Olivier. S'il est l'heure de le coucher, elles lui donnent à manger car en Inde on dit qu'un enfant dort mieux le ventre plein. Quand il se réveille, c'est bien de le faire manger car il jouera mieux, s'il grogne c'est qu'il a faim, si il est excité, un petit biscuit pourrait le calmer... Une copine indienne me disait qu'en Inde les gens pensent que si un enfant a la bouche ouverte c'est pour lui mettre quelque chose à manger dedans. Nous avons donc fixé les règles qui sont à peu près respectées, c'est-à-dire rien en dehors des repas et si c'est vraiment intenable pour elles, un petit morceau de concombre ou de pomme est toléré. Une exception est faite pour les bananes que Sabeetha lui apporte régulièrement, à n'importe quel moment de la journée d'ailleurs, car j'ai appris qu'il s'agissait d'une offrande qu'elle lui fait quand elle revient du temple, impossible de refuser!
Quand nous nous promenons dans un parc ou un monument, il arrive que des personnes offrent à Olivier un paquet de chips ou une glace, et là pour nous ça devient compliqué.
Le résultat est assez surprenant, car il est arrivé qu'il mange trois fois d'un plat goulument, et quand vient le tour de Mélanie et Lucien de manger, ils trouvent ça trop épicé, impossible à manger. Alors j'avance l'argument "mais Olivier en a mangé trois fois, vous exagérez!", ce à quoi Lucien me répond "Allez, essayes toi, on verra..." et je dois bien souvent reconnaître que c'est vrai, c'est immangeable, ça pique, ça brûle, ça m'arrache le gosier et ça me fait pleurer!
J'ai quand même dû expliquer à Manju et Sabeetha que nous donnons à nos enfants 4 repas par jour à heures à peu près fixes, et absolument rien entre ces repas. Car pour ces dames, tout était une occasion de donner quelque chose à manger à Olivier. S'il est l'heure de le coucher, elles lui donnent à manger car en Inde on dit qu'un enfant dort mieux le ventre plein. Quand il se réveille, c'est bien de le faire manger car il jouera mieux, s'il grogne c'est qu'il a faim, si il est excité, un petit biscuit pourrait le calmer... Une copine indienne me disait qu'en Inde les gens pensent que si un enfant a la bouche ouverte c'est pour lui mettre quelque chose à manger dedans. Nous avons donc fixé les règles qui sont à peu près respectées, c'est-à-dire rien en dehors des repas et si c'est vraiment intenable pour elles, un petit morceau de concombre ou de pomme est toléré. Une exception est faite pour les bananes que Sabeetha lui apporte régulièrement, à n'importe quel moment de la journée d'ailleurs, car j'ai appris qu'il s'agissait d'une offrande qu'elle lui fait quand elle revient du temple, impossible de refuser!
Quand nous nous promenons dans un parc ou un monument, il arrive que des personnes offrent à Olivier un paquet de chips ou une glace, et là pour nous ça devient compliqué.
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