Je me débarrasse tout de suite des questions facheuses, je roule sans permis (il faut le renouveler tous les ans et j'ai renoncé au parcours du combattant, déjà relaté ici) et sans assurance (à Delhi vous pouvez acheter un véhicule de plus de dix ans mais vous ne pouvez pas l'enregistrer à votre noms, donc vous ne pouvez pas l'assurer !). Fin de l'épisode des questions facheuses.
De nombreuses ballades à moto sont possibles à Delhi. La conduite en ville n'est pas de tout repos, car dans la hiérarchie des objets mobiles, le deux roues motorisé est assez bas, juste après le bipède et le deux roues non motorisé. Pour l'ambiance locale, sachez tout de même que celui qui est tout en haut de cette hiérarchie n'est pas le camion ou le bus, mais la vache. L'éléphant et le Chameau aussi, mais heureusement on les croisent rarement.
Pour la ballade du samedi, j'ai choisi la réserve d'Asola, au sud de Delhi, à environ une demi-heure de la maison. Il s'agit d'une gigantesque réserve dans l'agglomération, repérée via l'image satellite de Google map. Les nombreux sentiers visibles sur l'image m'ont donnée l'idée de sortir de l'asphalte et c'est donc accompagné de 2 copains que je me suis lancé dans l'expédition. L'entrée de la zone est fermée par une barrière avec deux gardes en faction. Technique classique de celui qui veut passer sans savoir si c'est autorisé, on ralenti un peu en faisant un signe de la main ... et la barrière s'ouvre. Il est donc possible de faire de la moto dans la réserve !
Les deux premiers kilomètres dans la réserve sont assez hallucinants, on roule dans de larges avenues qui desservent des ruelles qui portent chacune des noms. Des poteaux d'éclairage publics laissent à croire qu'un vaste projet d'urbanisme était ici en préparation, mais je ne sais pour quelle raison a été abandonné. Ce n'est pas une ville fantôme, c'est un réseau fantôme...
... qui aboutit sur un sentier de terre.
La suite de la promenade me fait penser à la gariguette du sud de la France, cailloux, sable, arbustes, cactus en plus.
Et comme on est malgré tout dans l'agglomération de Delhi, au détour d'une colline, on tombe sur ça
et après sur ça.
Retour à la maison, une demi-heure à l'aller, une heure et demie au retour, à cause des bouchons!
De nombreuses ballades à moto sont possibles à Delhi. La conduite en ville n'est pas de tout repos, car dans la hiérarchie des objets mobiles, le deux roues motorisé est assez bas, juste après le bipède et le deux roues non motorisé. Pour l'ambiance locale, sachez tout de même que celui qui est tout en haut de cette hiérarchie n'est pas le camion ou le bus, mais la vache. L'éléphant et le Chameau aussi, mais heureusement on les croisent rarement.
Pour la ballade du samedi, j'ai choisi la réserve d'Asola, au sud de Delhi, à environ une demi-heure de la maison. Il s'agit d'une gigantesque réserve dans l'agglomération, repérée via l'image satellite de Google map. Les nombreux sentiers visibles sur l'image m'ont donnée l'idée de sortir de l'asphalte et c'est donc accompagné de 2 copains que je me suis lancé dans l'expédition. L'entrée de la zone est fermée par une barrière avec deux gardes en faction. Technique classique de celui qui veut passer sans savoir si c'est autorisé, on ralenti un peu en faisant un signe de la main ... et la barrière s'ouvre. Il est donc possible de faire de la moto dans la réserve !
Les deux premiers kilomètres dans la réserve sont assez hallucinants, on roule dans de larges avenues qui desservent des ruelles qui portent chacune des noms. Des poteaux d'éclairage publics laissent à croire qu'un vaste projet d'urbanisme était ici en préparation, mais je ne sais pour quelle raison a été abandonné. Ce n'est pas une ville fantôme, c'est un réseau fantôme...
Il faut parfois faire un point GPS pour ne pas se perdre, ou plutôt pour repérer le chemin une fois qu'on s'est perdu.
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